Burkina Faso Evaluations

Evaluation finale – projet « COVID-19 » – Burkina Faso Sénégal – Mai 2022

Search for Common Ground (Search), grâce à un financement de 12 mois de la Fondation Bill & Melinda Gates, a lancé le projet “COVID 19 : Renforcement des capacités des Centres d’Opérations d’Urgence Sanitaire dans le domaine de la RCCE au Sénégal et au Burkina Faso”, afin d’aider ces deux pays à faire face à la pandémie et aux futures crises sanitaires, en renforçant la collaboration entre les communautés et les responsables sanitaires nationaux et régionaux. L’objectif principal de ce projet était de renforcer la capacité des responsables gouvernementaux de la santé à mettre en œuvre des interventions collaboratives de RCCE pour atténuer la propagation de la COVID-19 et les futures épidémies.

Au terme de la mise en œuvre de ce projet, Search a réalisé une évaluation finale qui montre que les défis de la collaboration entre les populations, les agents de santé et l’administration publique ont été réduits et contribué à l’augmentation du nombre de personnes qui ont accepté d’être vaccinées.

Au regard des résultats très positifs engrangés par cette intervention, cette étude recommande une extension du projet dans les autres districts des deux pays tout en renforçant l’inclusion et les participants des leaders religieux, des jeunes et des femmes.

EVALUATION FINALE SOUTENIR LE DIALOGUE MENÉ PAR LES JEUNES POUR LA PAIX ET LA STABILITÉ AU SAHEL JUILLET 2022

La mise en œuvre du projet régional “Soutenir le dialogue mené par les jeunes pour la paix et la stabilité” financé par la Fondation PATRIP et mis en oeuvre au Mali et au Burkina Faso entre janvier 2020 et Mars 2022 , a pour but de renforcer le dialogue et rétablir une connexion positive et la progression de la cohésion sociale entre les communautés, les autorités administratives, les leaders communautaires, les Forces de défenses et de sécurité.

Search dans la mise en œuvre de ce projet a su impliquer les leaders communautaires, les autorités administratives, les organisations de la société civile, les journalistes, les jeunes ambassadeurs, les femmes et les FDS. Au terme de la mise en œuvre du projet, la quasi-totalité des activités planifiées ont été exécutées et la collaboration entre les différents acteurs de mise en œuvre s’est renforcée.

A ce titre, la contribution des Etats et celle des Partenaires techniques et financiers ont joué un rôle important pour assurer la mise à l’échelle de la première phase du projet dans la perspective de soutenir les initiatives individuelles des jeunes ambassadeurs. Le rôle des jeunes ambassadeurs consistait à responsabiliser d’autres acteurs et couvrir l’ensemble des régions frontalières du Mali et du Burkina Faso qui sont les plus touchées par la crise sécuritaire; à travers leurs activités de renforcement de la cohésion. Cette approche inclusive et participative de Search For Common Ground a permis d’atteindre une amélioration de la collaboration entre les jeunes et les autorités d’une part et à renforcer la cohésion sociale d’autre part. En perspective une deuxième phase du projet sera mise en œuvre pour poursuivre la consolidation de la paix dans ces localités frontalières du Burkina Faso et du Mali.

ETUDE DE BASE RÉDUIRE LA VIOLENCE INTER-COMMUNAUTAIRE ET RENFORCER LA COHESION SOCIALE DANS LES RÉGIONS DU CENTRE NORD ET DU SAHEL AU BURKINA FASO MARS 2022

Les régions du Sahel et du Centre-Nord du Burkina Faso sont actuellement au centre du conflit lequel la cohésion sociale n’a jamais été aussi difficile ces dernières années. Conformément à sa stratégie d’intervention, Search for Common Ground avec le soutien du programme pour la stabilisation et les opérations de paix du gouvernement canadien, met en oeuvre entre septembre 2021 et mars 2023 ce projet qui vise à réduire les violences intercommunautaires et à promouvoir la cohésion sociale dans les zones touchées par les crises sécuritaires au Burkina Faso.

Le projet “Réduire la violence intercommunautaire et renforcer la cohésion sociale dans les régions du Centre-Nord et du Sahel au Burkina Faso” a pour but de réduire la violence communautaire et fournir une réponse rapide pour protéger les civils, tout en renforçant la cohésion sociale et le respect des droits de l’homme.

L’étude de base de de ce projet dit “Woumtaaba” ou Cohésion sociale, démontre bien qu’il y ait eu des conflits dans le passé qui ont été exacerbés par l’extrémisme violent qui prévaut dans certaines parties du Burkina Faso, en particulier dans les deux régions d’intervention du projet étudiées. Ces conflits, provoqués par des facteurs de nature diverse, ont des conséquences néfastes sur la vie de la population d’une part et sur l’organisation et le fonctionnement de la société d’autre part. Les recherches menées sur le terrain confirment que les habitants aspirent généralement à la cohésion sociale et à la paix. Ils sont donc regroupés en unités pour la prévention et la résolution pacifique des conflits. L’Etat est également engagé à travers la création d’un organisme dont le but est de prévenir et de garantir les conflits, à savoir l’Observatoire Nationale de Prévention et de Gestion des Conflits Communautaire (ONAPREGECC). Ainsi, cette étude recommande le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des démembrements de l’ONAPREGECC dans les communes cibles du projet.

Évaluation finale – Impliquer les jeunes comme acteurs de la paix au Centre du Mali et au Nord du Burkina Faso – Novembre 2018

Le projet « Impliquer les jeunes comme acteurs de la paix au Centre du Mali et au Nord du Burkina Faso », mené dans les cercles de Koro et de Bankass (Mali), de Ouahigouya et de Djibo (Burkina Faso), est une initiative de Search for Common Ground, en partenariat avec le Ministère des Affaires Étrangères des Pays-Bas, conduite pendant une période de 12 mois.

Par le passé, les institutions étatiques ont échoué à prendre la mesure des griefs des populations du centre du Mali et du nord du Burkina Faso, ce qui a entraîné la défiance (en particulier des jeunes) envers les autorités locales. La situation s’est aggravée du fait de la fragilité des mécanismes de résolutions de conflits, de l’insécurité ambiante et de l’absence de l’État. En particulier, cette crise a accru la vulnérabilité des jeunes hommes et femmes face aux discours extrémistes. Dans ce contexte, SFCG a souhaité renforcer les dynamiques locales de paix ainsi que la résilience des populations face à l’insécurité grandissante.

Dans ce but, SFCG a commandité une évaluation, exécutée par CERFORD – AFRICA. Cette évaluation, qui s’articule autour de la collecte de données primaires et secondaires, a permis d’établir que la jeunesse locale commence à s’impliquer dans la transformation des conflits, notamment à travers des actions de médiation. En particulier, des échanges intergénérationnels ont été initiés pour résoudre les conflits fonciers, ainsi que les conflits entre éleveurs et les conflits entre agriculteurs. Les capacités des radios locales ont aussi été renforcées ; désormais elles produisent et diffusent des messages au sujet du « vivre ensemble ». L’étude a également permis de produire les recommandations suivantes : (i) mettre en place des compétitions intercommunautaires entre les jeunes leaders, (ii) renforcer l’implication des dirigeants locaux, (iii) augmenter le staff au Burkina Faso, (iv) mettre en place des associations pour garantir la durabilité du projet, (v) augmenter la visibilité médiatique de SFCG, (vi) redéfinir les termes de la collaboration avec les radios locales.